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Rémi Tamburini

Agenda 2013 en 2014 VOORBIJ

2014  PAST / VOORBIJ
 

30/06 > 02/07 Laurent Trézegnies  study for in situ work

23/06 > 29/06 Robin Amanda Creswel performance research

20/06 > 22/06 Tanguy Pujol & Lisa Lapierre  (book) presentation

06/06 > 19/06 Charlotte Bouckaert & Steve Salembier work in progress

02/06 > 15/06 Luanda Casella research and try-out

26/05 > 01/06 Fanette Muxart  Fuck you las Vegas voice research  installation

 05/05 > 25/05 Arnaud Caquelard  Residency graphics to 3 dimensions

14/04 >  0605 Julia Clever  a.pass participants presentations

07/04 > 13/04 Eve Bonneau & Juanpablo Avendaño Avila performance

10/03 > 06/04 Yvan Megal sustainable design

03/03 > 09/03 Tanguy Pujol a setting in the ZSenne space with photographs BY FORESEEN

17/02 > 02/03 Marcos Simoës & Sarah Manente performance research THIS PLACE

10/02 > 16/02 Heike Langsdorf  Sitting with the body  finale of the parcours

27/01 > 09/02 Alessandra Coppola research UN OBJET POUR VOUS

20/01 > 26/01 Valérie Houdart showing photographs 

06/01 > 19/01 Ariane Loze  film montage  CUT IN MOVEMENT

 


2013  PAST / VOORBIJ 
 

09/12 > 05/01/2014 Elke Van Campenhout / BATTERY  research, performance-installation

06/12 > 08/12 Heike Langsdorf  / sitting with the body / research

01/12 > 05/12 Peter de Potter  showcase photocollages

25/11 > 30/11 Heike Langsdorf / sitting with the body / research

18/11 > 24/11 Davis Freeman / research 

11/11 > 17/11 Crispin Mvano & Massumbuko  old and new photographs from KIvu - Congo

04/11 > 10/11 Heike Langsdorf and Renée Copraij / sitting with the body / research

23/09 > 03/11 Rémi Tamburini / Cosmic Night club installation performance

16/09 > 22/09 Heike Langsdorf and Renée Copraij / sitting with the body / research

Za/sam/sat  14.09   Wijkcontract/Contrat de Quartier presentation of the urban furniture project for the square in front of ZSenne   CANCELLED

02.09 > 13.09 Charlotte Bouckaert research presentation

26.08 > 01.09 Elke Van Campenhout Bureau d'Espoir  voorbereiding / preparations BATTERY

12.08 > 25.08Helena Dietrich  installation / performance   LILLIFICATION

05.08 > 11.08 Ada Rajszys in situ research METAMORPHOSES

04.08 Akio Irie  Carrot soup and Cocaine reading with a dinner

29.07 > 04.08 Peter Lenaerts research CANCELLED

22.07 > 28.07 Elke Van Campenhout Bureau d'Espoir  voorbereiding / preparations BATTERY

15.07 > 21.07 Peter Lenaerts research

08.07 > 14.07 Mode and Design Centre Bruxelles / mobilier urbain   CANCELLED 

01.07 > 07.07 Peter Lenaerts, David Helbich research and cd presentation

23.06 Art As Life As Attitude by Stephane Deplan  book presentation.

03.06 > 30.06 Dorothée Baert and Emmy Ruy Making the movie SMOG

21.05 > 02.06 Christoph Ragg / research 

20.05  Chiara Colombi / entre nous / projection research

06.05 > 19.05 Heike Langsdorf and Renée Copraij / sitting with the body / research 

3/5 > 5/5 Tomislav Brajnovic & Rémi Tamburini  Frans Masereel centrum presentation

27/4 > 2/5 Domenico Giustino and Maria Paredo filming After the Fact

15/4 > 26/4 Nathan French costumes

01.04 > 14/4 Cleaning the space  

28.03 > 31.03 Dolores Hulan & Nathan French / research and presentation / pics

18 > 27.03 Charlotte Bouckaert / installation

04 > 17.03 Caroline Daish, Marilyne Grimmer and  Carlotta Scioldo / research / presentation

25.02 > 03.03 Veronika Maeyerböck / performance  CANCELLED

11.02 > 24.02 Michiel Reynaert / research

28.01 > 10.02 Heike Langsdorf and Renée Copraij / presentati(on)e 

21.01 > 27.01 Dorothée Baert and Emmy Ruy / info session

14.01 > 20.01 Robin Amanda / Lost in Transcendence / performance 

07 .01 > 27.01 Dianne Weller The passage ... / performance 

17.12 > 06.01.2013 Fred Rolland / Gelukkig Joyeux Joyeuy Gelukkig / expo

 

 


2012 / 2011 / 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Texte de Richard Neyroud sur le travail de Rémi Tamburini

 

“What is an example of a convergent sequence of rationals whose limit is irrational ?”

Le monde utopique de Rémi Tamburini s’appuie sur une recherche scientifique véridiques de l’astrophysicien Carl Edward Sagan (1934-1996) concernant la vie extraterrestre.

Celui-ci s’est notamment fait connaître pour avoir mis en place un programme de recherche d’intelligence extraterrestre et, aussi, pour avoir réalisé plusieurs émissions télévisées de vulgarisation scientifique dès 1970. Sa notoriété de vulgarisateur n’aura pas été sans lui attirer la suspicion des membres de la communauté scientifique. Force est cependant de constater qu’il est à l’origine d’un engouement du public pour l’astronomie. Consultant et conseiller de la NASA, il a participé à plusieurs missions martiennes et vers les planètes géantes. C’est lui qui a l’idée de doter les sondes Pioneer-10 et 11 et Voyager-1 et 2 de « messages » (plaques gravées de symboles ou vidéodisques) destinés à d’éventuelles civilisations extraterrestres.

Rémi Tamburini est un de ses continuateurs… Il explore les relations étroites entre le domaine scientifique et ce qui relève de la science-fiction, laissant le bénéfice du doute quant à l’existence d’une vie extraterrestre. I want to believe, slogan emprunté à X-files et repris par l’artiste, pousse les portes de la fiction vers un monde des possibles.

Les communications extraterrestres sont élaborées au sein de la PAA (Proto Artistique Administration) : entreprise comprenant un seul individu (Rémi Tamburini lui-même) qui élabore de façon artistique des prototypes. Par ailleurs, une correspondance écrite avec la NASA, des affiches, un tampon, une cabane de chantier, des combinaisons participent à un scénario dans lequel on pénètre. Les missions de la PAA sont élaborées dans un espace défini dans lequel est disposé un bureau et les documents administratifs ayant servi à réaliser les prototypes.

Parmi ces prototypes comptent Contact Container contenant des symboles inspirés de la sonde Pioneer ainsi que des œuvres d’artistes scellées. Quant à Sonar Sounbox, il s’agit d’un dispositif composé d’une platine diffusant l’enregistrement de baleines à bosse en accouplement à travers un aqua-studio, aquarium qui canalise et transforme les sons en vue d’être envoyés dans l’aire spatiale avec l’aide de la NASA. À l’appui de Star Trek IV : The Voyage Home (1986) dans lequel le chant des baleines à bosse émet des signaux déterminants pour l’humanité, Sonar Soundbox vise à interagir avec des populations galactiques.

Cinéma, fiction et faits scientifiques explorent chacun à leur manière les limites de l’entendement. Les voyages imaginés par Rémi Tamburini à travers sa PAA sont matérialisés dans les vaisseaux prototypes et verbalisés dans les courriers adressés aux responsables administratifs et scientifiques de la NASA : « Les grands esprits se rencontrent, dit-on, pourquoi pas dans l’Espace ? » (Lettre adressée le 4 octobre 2010 à M. Charles F. Bolden)

La porte est ouverte à la rencontre d’un monde extraterrestre.

En prolongement, la série des Canulars nourrit les croyances aux OVNIs. De la création d’une véritable soucoupe gonflée à l’hélium au vestige des restes de 19 assiettes lancées dans les environs de Waterloo le 14 août 2011 à 16h40, le canular est entier. Abandonnés à même le sol d’exposition, les objets dès lors identifiés sont présentés avec leurs vidéos et photomontages comme les traces d’une absurdité.

L’observation réelle d’OVNI la plus célèbre et la plus intrigante est l’écrasement d’une soucoupe volante à proximité de Roswell au Nouveau-Mexique en juillet 1947. L’événement suscite des questionnements quant à la véracité de cet événement alors que les autorités américaines dissimulent toujours les informations à sur l’Affaire Roswell : certains certifient qu’elles détiendraient la preuve, tenue secrète depuis 1947, de la présence d'une civilisation extraterrestre avancée. Par la suite s’est développée une discipline, l’ufologie, qui consiste à recueillir, analyser et interpréter les données se rapportant au phénomène OVNI, par exemple des photographies, des témoignages ou des traces au sol.

Le sujet intéresse la NASA sous un angle scientifique et Carl Edward Sagan entend bien dialoguer avec ces vies encore inconnues.

Quant à la PAA, elle crée ses propres Canulars pour faire perdurer le mythe… Plus rêveur qu’utopiste, Rémi Tamburini construit un univers sur les bases de l’irrationalité où les folies scientifiques rejoignent la science-fiction.

Richard Neyroud

Rémi_residentieMM1_2

Mon travail a pour sujet le passage de l’objet à la mystification. Je m’intéresse à l’instant où l’objet perd son statut premier (de simple objet réel) pour prendre une nouvelle fonction dans l’espace et acquérir une dimension fictionnelle. Ma pratique peut être considérée dans son ensemble comme une proposition se situant entre présent et fiction, transportant l’art comme un scénario en temps réel.

Le scénario est une dimension qui m'intéresse beaucoup. L'aspect fictionnel qui se dégage dans mes expositions porte à réfléchir sur les tenants et les aboutissants de projets et de prototypes. Une trame se tisse entre les différents éléments réunis autour d'un même projet. Une correspondance écrite, une campagne publicitaire, une cabane de chantier (mon espace de travail sur site) participent à ce scénario.

L’objet réalisé se situe entre deux états: en le proposant comme sculpture dans un premier temps et comme objet prototype dans un second temps. Lorsque je parle de prototype, je souligne le fait que l’objet a perdu son statut d’œuvre d’art pour laisser place à un objet singulier, avec un usage bien défini. Il laisse apparaitre une trace d’action dans une dimension et une circonstance précise autre que ce que le réel soumet à première vue.

C’est cet instant que je veux souligner dans mon travail où la « technique humaine » sert à confectionner des objets qui deviennent par la suite, grâce à un processus imaginatif complexe, des choses extraordinaires, surnaturelles et utopiques.

L’espace dans lequel est présenté l’objet prototype subit aussi une transformation. Par ces différentes mutations, nous pouvons remarquer  que lorsque l’objet devient mythe, il lui faut un cadre adéquat pour que l’imagination opère à cette transformation. Le lieu doit être recontextualisé de manière à ce que l’objet revendique son existence autrement qu’au travers de son statut propre de sculpture. L’installation propose alors une situation  amenant l’objet à un devenir, à un potentiel autre que celle d’œuvre d’art. De par ce processus, l’objet prototype est susceptible d’être prolongé, ré-exécuté à travers l’expérience imaginative.

Cette mutation de l’objet présente dans mon travail est explicite dans le cinéma ou le roman de fiction. L’atmosphère et l’ambiance qui peuvent s’y trouver sont plus propices à cette métamorphose. Dans le Roman de Stephen King Christine,  l’automobile devient maléfique et incontrôlable, s’attaquant de manière vicieuse à son pilote. Ou encore dans le film Fantasia : Mickey est un magicien qui enchante les objets du quotidien pour les rendre utiles aux tâches ménagères.

Les références diverses qui nourrissent ma réflexion et les formes que je propose me permettent d'élaborer un système complexe d'interprétations possibles qu'elles soient d'ordre universelles ou plus personnelles et individuelles. La science-fiction est un genre auquel je me rattache directement. Elle m'intéresse pour l'entre-deux qu'elle crée, dans ses dimensions réelle/fictionnelle, et rendre possible l'impossible, imaginable l'inimaginable.

Rémi Tamburini

Rémi Tamburini / Info

 

Mon travail a pour sujet le passage de l’objet à la mystification. Je m’intéresse à l’instant où l’objet perd son statut premier (de simple objet réel) pour prendre une nouvelle fonction dans l’espace et acquérir une dimension fictionnelle. Ma pratique peut être considérée dans son ensemble comme une proposition se situant entre présent et fiction, transportant l’art comme un scénario en temps réel.

Le scénario est une dimension qui m'intéresse beaucoup. L'aspect fictionnel qui se dégage dans mes expositions porte à réfléchir sur les tenants et les aboutissants de projets et de prototypes. Une trame se tisse entre les différents éléments réunis autour d'un même projet. Une correspondance écrite, une campagne publicitaire, une cabane de chantier (mon espace de travail sur site) participent à ce scénario.

L’objet réalisé se situe entre deux états: en le proposant comme sculpture dans un premier temps et comme objet prototype dans un second temps. Lorsque je parle de prototype, je souligne le fait que l’objet a perdu son statut d’œuvre d’art pour laisser place à un objet singulier, avec un usage bien défini. Il laisse apparaitre une trace d’action dans une dimension et une circonstance précise autre que ce que le réel soumet à première vue.

C’est cet instant que je veux souligner dans mon travail où la « technique humaine » sert à confectionner des objets qui deviennent par la suite, grâce à un processus imaginatif complexe, des choses extraordinaires, surnaturelles et utopiques.

L’espace dans lequel est présenté l’objet prototype subit aussi une transformation. Par ces différentes mutations, nous pouvons remarquer  que lorsque l’objet devient mythe, il lui faut un cadre adéquat pour que l’imagination opère à cette transformation. Le lieu doit être recontextualisé de manière à ce que l’objet revendique son existence autrement qu’au travers de son statut propre de sculpture. L’installation propose alors une situation  amenant l’objet à un devenir, à un potentiel autre que celle d’œuvre d’art. De par ce processus, l’objet prototype est susceptible d’être prolongé, ré-exécuté à travers l’expérience imaginative.

Les références diverses qui nourrissent ma réflexion et les formes que je propose me permettent d'élaborer un système complexe d'interprétations possibles qu'elles soient d'ordre universelles ou plus personnelles et individuelles. La science-fiction est un genre auquel je me rattache directement. Elle m'intéresse pour l'entre-deux qu'elle crée, dans ses dimensions réelle/fictionnelle, et rendre possible l'impossible, imaginable l'inimaginable.

Rémi Tamburini

agenda

RESIDENTIES / RESIDENCES 2013

**

The PushUps rehearse / date presention tbc

07 > 27.01.2013 Dianne Weller  The passage ... / voice and presentation research 

14 > 20.01.2013 Robin Amanda / Lost in Transcendence / a.pass presentation

21 > 27.01.2013 Dorothéé Baert and Emy Ruy / Making Movie 

28.01 > 10.02.2013 Heike Langsdorf and Renée Copraij / sitting with the Body / research

11 > 24.02.2013 Michiel Reynaert / research

25.02 > 03.03.2013 a.pass / presentation

04 > 17.03 Caroline Daish / research / presentation


28 >31.03 Dolores Hulan / work in progress 


01 > 07.04 Charlotte Bouckaert / installation 

 

08.04 > 05.05 Dorothée Baert and Emy Ruy   


06.05 > 19.05 Heike Langsdorf and Renée Copraij / sitting with the body / research 


20.05 > 02.06 Christoph Ragg / research 


03.06 > 30.06 Alexandra Crouwers / In situ development


01.07 > 28.07 Veridiana Zurita / research


29.07 > 01.09 Muziektheater Transparant 


11.09 > 22.09 Heike Langsdorf and Renée Copraij / sitting with the body / research


23.09 > 29.09 Link Leisure 


30.09 > 03.11 Rémi Tamburini / installation  


04.11 > 08.10.2013  Rolf Schuurmans Lisa Jeannin / installation


09.12 > 05.01.2014 Elke Van Campenhout / research

 

January - May plans

New Years drink and Rémi Tamburini's new prototype D I Y Friday 13/1  18  > 21.00. On till 28/1.
*
Saturday 4/2: apass presentations by Caroline Daish and Marilyne Grimmer.
*
Pop Up with a chalenging presentation of new creation by Jean-Paul Lespagnard
Opening 7/2  18  > 22.00, Closing 15/2  18  > 22.00
*
16/2 till 26/2 CréaHM résidence and presentation
*
Dolores Hulan works on her project 27/2  > 11/3
*
12/3  > 25/3 Robin Vanbesien followed by Nicolas Galeazzi 26/3 > 8/4 do research. 
*
Rémi Tamburini developement 26/4 > 29/4
*
30/4  > 13/5  Heike Langsdorf and Renée Copraij investigate movement.
*
Lilia Mestre and Marcos Simoës develop their project about the "Ai" sound and it's possibilities  14/5 > 27/5
*
28/5  > 10/6  Charlotte Bouckaert on space perception change
*
11/6  > 15/7  Nicolas Galeazzi in collaboration with the Frans Masereel Centre

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